la châtaigne dans tous ses éclats
Notre histoire : Notre famille a choisi de s'établir içi, en Ardèche du sud, pour vivre une vie simple et s'épanouir au grand air : retour aux sources (de la Drobie), pari réussi ! Restait à transformer l'essai en développant une activité d'accueil fonctionnant à l'année, au rythme des saisons et dans le respect de nos valeurs. "Il était un MàS, un Moment à Soi!" Défi relevé : nous vous accueillons toute l'année, dans nos gites et chambres d'hôtes, sous les châtaigniers, pour savourer des instants de bien-être partagé et des repas "à la fortune du Plot" notre " restaurant d'hôtes". Vous pouvez y découvrir nos recettes à base de chataignes récoltées et transformées par nos soins... la boucle est bouclée". Il était une fois : la châtaigne en ardèche Cultivée ici depuis 800 ans, les châtaigners sont depuis toujours présents à l'état naturel sur les plateaux ardéchois. Dans notre châtaigneraie des arbres agés de plus de 400 ans nous régalent encore et toujours de leurs fruits. Mais d'ailleurs le fruit du châtaigner : Châtaignes ou marrons ? On parle de marrons pour qualifier les châtaignes de beaux calibres mais le marron, fruit du marronier, n'est pas comestible : ce sont toujours bien des châtaignes qui se retrouvent dans vos assiettes, quels que soient leurs tailles ou leur modes de préparation! En Ardèche on décompte plus de 50 variétés, de tailles, de formes et de gôuts différents : jolies bouches rouges, petites pourettes, aguyanes en forme de coeur, sont les principales variétés présentes sous nos châtaigniers. Culture traditionnelle et paysannerie d'aujourd'hui La récolte sur les faïsses (terrasses) n'a pas beaucoup changé ses 400 dernières années... Ici contrainte par le terrain, l'agriculture mécanisée ne s'est que peu developpée : une chance pour la préservation du patrimoine culturel et paysager. Quelques outils sont modernisés mais la récolte et la selection des châtaignes se font toujours majoritairement à la main ce qui garantit la qualité des produits et explique aussi probablement leur prix... Traditionnellement les châtaignes séchaient dans des clèdes, des séchoirs au feu de bois, où les chataignes s'asséchaient pendant plusieurs semaines. Ce procédé permet une conservation longue (la châtaigne est putrescible en quelques jours lorsqu'elle est fraiche). Les anciens les réhydrataient ensuite dans la soupe ou sous forme de gruau. Il reste aujourd'hui encore des clèdes en fonctionnement sur les anciennes exploitations, elles permettent notamment de préparer les châtaignes à être transformées en farine... Une fois les chataignes séchées elles doivent être pisées : débarassées de la fameuse deuxième petite peau. Certaines variétés, comme l'aguyane, se pisent moins bien que les autres et laissent des petits résidus de peau pouvant teinter de rouge la farine. Il existe en Ardèche plusieurs coopératives agricoles ou CUMA, permettant aux paysans exploitants de transformer leurs produits dans le respect des règles d'hygiène en mutualisant les machines outils. Ainsi de nombreux petits producteurs peuvent cohabiter et transformer leur récolte. La culture de la châtaigne représente ici une source de revenus substantielles pour beaucoup d'ardéchois ; cela explique les restrictions de ramassage imposées par la préfecture aux promeneurs... Les châtaigneraies sont en effet des exploitations agricoles à part entière, déclarée à la MSA et entretenues par les propriétaires. Des filets sont parfois posés de septembre à novembre pour faciliter la récolte... La culture en milieu naturel pentu présente de nombreuses difficultés à ne pas oublier... bien que grandement compensées par la beauté des paysages dans laquelle nous avons plaisir à vivre et travailler ! Si vous visitez la vallée en automne vous pourrez vous arrêter au détour d'une castagnade : véritables fêtes de la châtaigne organisées par de nombreuses associations locales dans les villes et les villages, elles offrent une parenthèse festive aux vacanciers commes aux habitants, castaneïculteurs ou non! Nos trucs et astuces (de castanéïculteurs amateurs) Contrairement aux idées reçues, la châtaigne n'est pas un fruit sec, elle ne se conserve donc que quelques jours en frais. Pour les savourer toute l'année, n'hésitez pas à les stériliser (en bocaux) ou à les congeler. La congélation présente le double avantage de la conservation mais aussi de l'épluchage : la deuxième peau se "détache" plus facilement après congélation puis ébouillantage.
Bonne dégustation, régalez vous! Aurélie et Romain |
Châtaignes au naturel épicez tout!En formule apéro-dinatoire ou pour accompagner vos plats de viandes ou de poissons, nos châtaignes au naturel apportent une touche d'originalité et de convivialité. Simplement poëlées et saupoudrées de paprika de curry ou de cumin, roties au feu (avec le fameux poëlon percé) ou dans un plat au four, leur bon goût ravira les papilles des amateurs. Velouté d'automne Soupe de courge à la châtaigne, un repas d'hiver en un tour de main... ajoutez du lait de coco pour apporter de l'exotisme et varier les plaisirs. Plaisir sucré avec notre crème de la crème de marron
Vous avez déjà entendu parlé de marrons glacés? Ces chataîgnes au caractère bien trempés baignées 3 fois en 3 jours dans un sirop de sucre? Délicieux mais au dire des experts laborieux... Notre astuce maison pour les gourmets gourmands qui manquent de temps : Le bonbon châtaigne! Faites chauffer la crème de marrons dans une casserole, y tremper la chataigne au naturel, le tour est joué. Farandoles de dessert fromage blanc mélangé à la crème de châtaigne, gâteau au yaourt nappé de crème de châtaigne, crème glacée à la crème de châtaigne (il vous suffit de la congeler), compote de pommes, de poires et de châtaigne... à la crème de châtaigne (quelques petites cuillères de crème suffisent à "sucrer" vos compotées). |